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  Du nouveau sur 6né’Web, à savoir que outre mon retour (après de longs mois d’absence), je travaille actuellement à une refonte totale du site, avec à la clé une nouvelle adresse et charte graphique, un nouveau logo, plus de rubriques, ainsi qu’une interactivité accrue, etc… Bref, beaucoup de bonnes choses en prévision, en espérant que cela vous plaira, et que vous serez nombreux à m’accompagner dans cette nouvelle aventure. A très vite…

 


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 300   [21/03/07]                                                                                              

 
 
 

Adapté du roman graphique éponyme de Frank Miller et Lynn Varley, " 300 " met en images l'une des plus célèbres batailles de l’histoire antique, celle des Thermophiles. Un fait d’armes qui sera également à l’origine de la première démocratie au monde. Sans tomber dans la fidèle leçon historique, le cinéaste Zack Snyder nous submerge de scènes de combat sanglantes et graphiques, filmées à coups de ralentis-accélérés et zoom-dézoom. Des effets de styles qui à force de répétition, finissent par lasser et deviennent rapidement nuisible au déroulement du film, ruinant des plans-séquences pourtant prometteurs. Entièrement tourné en digital backlot (tout ce qui est à l’écran, exception faite des acteurs, a été créé par ordinateur), " 300 " subjugue par sa représentation graphique, le soin apporté au traitement des couleurs et des textures des différentes scènes. Malheureusement, on ne se sent absolument pas impliqué par ce que l’on voit. Les images sont certes superbes, mais totalement exemptes de vie, d’émotion. Pour autant, la plus grande faiblesse de ce long-métrage est avant tout son scénario. Un script qui tient sur un post-it, bourré de lieux communs, où les protagonistes sont réduits à une série de clichés, et dont le fil conducteur secondaire (sous-traité) sombre littéralement dans la caricature. Ajoutez à cela une bande son qui ne colle pas à l’image, et vous obtenez au final une belle coquille vide. Bref à voir, si on laisse son esprit critique à la maison.

 


 

 Casino Royale   [22/11/06]                                                                            

 
 
 

Adaptation du premier roman d’Ian Flemming, " Casino Royale " retourne aux origines du mythe, suivant les débuts d’un James Bond plus physique et sombre, incarné par le blond et bodybuildé Daniel Craig. Un 21ième volet qui, à l’instar de son personnage se veut plus dramatique et noire, mais aussi et surtout plus réaliste. Fini donc les gadgets invraisemblables et la surenchère d’effets spéciaux, du précédent opus. Ici, les images cherchent l’humain, pour aboutir à un James Bond plus émouvant et sensible que jamais. Hélas, la trame narrative du film est assez ténue et difficile à suivre, certains rebondissements de l’histoire apparaissant comme parachutés en plein milieu du récit, le climax devenant dès lors presque inintelligible. Malgré ces faiblesses scénaristiques et la soumission du film aux aléas du marketing (placement de produits), " Casino Royale " reste néanmoins un film d’action efficace, avec quelques séquences bien rythmées et spectaculaires (à Madagascar ou à Venise) qui ne manqueront pas de marquer les esprits. Mais au final, c’est bien trop peu pour amorcer le renouveau d’une franchise décidemment en pleine déliquescence.

 


 

 A Scanner Darkly   [13/09/06]                                                                    

 
 

 

Tirée d'un roman de Philip K. Dick, le maître de l’anticipation, " A Scanner Darkly " est avant tout une expérience technique et visuelle. L’aspect graphique du long-métrage, filmé en prises de vue réelles mais retouchées numériquement façon dessin animé (rotoscopie), crée un univers crasseux et halluciné, qui colle parfaitement à l’ambiance parano-toxico de l’œuvre de Dick. Comme une vision sous psychotrope, l’image se meut, accentuant l’instabilité de personnages accros à la Substance M. Des protagonistes qui sont au demeurant remarquablement interprétés, par Robert Downey Jr. (jubilatoire), Woody Harrelson, et Keanu Reeves (plutôt convaincant)… Hélàs, Richard Linklater, se perd dans la psyché tortueuse de ses héros, entre réalité, hallucination et mensonge, le cinéaste américain accumule les thèmes et fausses pistes de toutes sortes, rendant l’intrigue de " A Scanner Darkly " totalement incompréhensible. Dès lors, l’intérêt du long-métrage s’en trouve largement diminué, le spectateur peinant à démêler réalité et virtualité, au milieu d’un flot intarissable de dialogues. En conséquence, même si le procédé infographique de Linklater (visuellement impressionnant) trouve sa justification dans le scénario, le film n’est qu’un simple exercice de style à la trame narrative trop confuse et mince, pour retenir notre attention.

 

 

 

 

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