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 25e Heure (La)    [12/03/03]                                                                        

 

Portrait d'une Amérique traumatisée, " La 25e Heure " est un long-métrage survolté et chaotique. Dépeignant avec véhémence la nature humaine, Spike Lee, signe un polar empreint de poésie. Et même, si cette adaptation du roman de David Benioff : " 24 heures avant la nuit  ", peut apparaître un peu longue et dense... Perdant ainsi, de son allant et de son efficacité, elle n'en est pas moins passionnante, aidée en cela par un impeccable Edward Norton. Bref, un bon film réalisé par un Spike Lee, aussi talentueux que misanthrope.


 8 Femmes   [06/02/01]                                                                                    

 

A l'image de son super coup marketing (le casting), François Ozon, a réalisé un film délectable... Bigarré de kitsch et de vague à l'âme. Du très bon cinéma, ou l'oxydation des décors, de la lumière, dialogues,... Et du montage, atteste et illustre, d'une indéniable aisance : virtuosité... Arghh... !!! Et quand, en prime ces diablesses, pour ne pas dire " salopes " poussent la chansonnette, cela devient vite suc-cu-lent. Et puis, quelle rhétorique, justesse... Elles sont réellement radieuses, amenant sans cesse rire et émoi... Bref, un excellent film :-)


 8 Mile    [26/02/03]                                                                                        

 

" 8 Mile " ou le film promotionnel, du plus populaire rappeur blanc américain... Relatant avec une certaine liberté la success story d'Eminem, Curtis Hanson signe un film qui n'évite malheureusement pas le moindre clichés (et je pense là plus particulièrement au scénario qui est loin de faire preuve d'une grande originalité)... Pour autant, " 8 Mile " séduit ! En effet, prévisible dans le fond, ce long-métrage n'en est pas moins remarquable dans la forme : Celle d'un récit social (mi-dramatique / mi-documentaire) sur une agglomération dépendante d'une industrie en pleine récession. Réalisé avec sobriété (il est vrai que Hanson, n'est quand même pas un tâcheron), " 8 Mile " révèle ainsi un Eminem plutôt à l'aise dans son rôle. Certes, son personnage lui est taillé sur mesure, mais son jeu est ma foi, simple et s'adapte à merveille à la situation.


 A.I.  : Intelligence artificielle    [24/10/01]                                             

 

Adapté d'une nouvelle de Brian Aldiss, à savoir : " Supertoys Last All Summer Long ", qui retrace l'histoire d'un enfant-robot adopté par des parents humains, " A.I. " est réellement l'un des films les plus complexes, et les plus réussis de Spielberg. Maintes fois, spectaculaire, d'une très grande beauté plastique, à la fois candide et acerbe, " Artificial Intelligence " est un film qui...comment dire.....(cela va peut-être paraître curieux, voire déconcertant), m'évoque un cachet à Luis Buñuel. Ainsi, " A.I. " est un très bon film. Un film qui par ailleurs, amène une réflexion sur l'humain et la misanthropie.


 Amen    [27/02/02]                                                                                          

 

" Amen ", est un film brillant... Mieux que Steven Spielberg, et sa " Liste de Schindler " qui était in extenso sacrifié et attaché à un avancement spectaculaire, Gavras reste vigilant à cette controverse, et réceptif (compatissant) aux opinions publiques (pensées et interrogations) qu'il draine. En évoquant,  le terrible éréthisme de la Soah, la distension contemptrice relative à l'aplomb du pape face à cette atrocité (sauvagerie), et en jouant sur la tension scénique... A savoir l'habileté du récit et le jeu des acteurs. Bref... Bref... Me direz-vous... " Amen " est un film magnifique, contre la tiédeur, le laxisme, l'apathie, la moutonnerie (veulerie), en un mot : l'indifférence... Et quand, je pense, qu'à une certaine époque la presse, jugeait les films de Gavras, comme : ascétique... M'ENFIN !!!


 Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre    [30/01/02]                               

 

" Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre ", est un film plutôt sympathique et amusant... Ni plus, ni moins... Car, au vu de ce film, un constat s'impose : Chabat est définitivement un piètre cinéaste (ça n'engage que moi, bien entendu). En effet, après les dizaines et les dizaines d'émissions de télévision, qui on prêchées pour sa paroisse et stipulées que des millions ont été engloutis dans son film... Je me demande, encore, où est passé le pognon ??? Hein !!! Qu'est-ce que vous dîtes ??? Dans les décors et les effets spéciaux.... Ahhhhhh, OK !!!! Mais, alors, pourquoi, tout m'a semblé comme frigorifié ? M'enfin !!!! Je ne déconnes pas... .. Sincèrement, les scènes d'action sont indubitablement, comment dire...euh !!! Spongieuses, non..., flasques......... NON !!!... .. INERTES ! Même un film de série B, voire H, X, W, Z... Ferait mieux.... En fait, j'y pense, là... Je dirai plutôt pétrifié... En effet, pétrifié par des aberrations et des invraisemblances de mise en scène. En fait, heureusement, que cette anémie, ou du moins cette médiocrité, est sauvée par les gags qui s'enchaînent à une allure ébouriffante, les célébrités télévisuelles et cinématographiques qui émergent de ci de là, et mister Djamel Debbouze. Si non, nul doute, que pas mal de personnes se seraient pendues dans la salle.... ;-)


 Auto Focus    [16/04/03]                                                                                

 

Brossant avec finesse, l'énigmatique et contrasté portrait de l'acteur américain Bob Crane, vedette dans les années 60 de la série comique : " Papa Schultz ", Paul Schrader signe une oeuvre des plus allégoriques sur les vicissitudes de la célébrité et de l'introversion. Entre documentaire (certains passages sont filmés caméra à l'épaule) et fiction, l'ex-scénariste de " Taxi Driver " nous plonge dans une licencieuse pérégrination sur les malheurs de l'eudémonisme et du puritanisme américain. Une pérégrination, qui malheureusement se révèle vite desservie, par les lacunes d'un scénario peu convaincant et pertinent (Michael Gerbosi), et le paupérisme du style d'un Schrader qui nous avait habitué à mieux, à l'époque du personnage de Travis Bickle. En conclusion, " Auto Focus " n'est pas un mauvais film, mais il s'avère néanmoins un peu trop long, et peut-être trop introspectif (personnel...) ?!?


 Autres (Les)    [26/12/01]                                                                             

 

" Les Autres " fut pour moi une bonne surprise ! Rappelant les grands classiques du film d'horreur, comme " Shining " de Kubrick, ou " La Maison du diable " de Robert Wise, voire " l'Exorciste ", il s'en différencie toutefois, vu qu'il ne s'agit pas ici de s'en fuir, d'une demeure hantée pour se libérer du mal. Les spectres n'étant pas là pour être supprimés, mais pour être comment dire... .. domestiqués ou soumis. Avec l'application des éléments conventionnels de l'horreur gothique (brouillard continu, contraste entre lumière et ténèbres, atmosphère suffocante...) Alejandro Amenabar intronise un suspense que même un certain Hitchcock ne désavouerait pas. D'autant que ce dernier peut s'adosser à une bande-son, qui joue ici un rôle capital, et tragique (bruissements, craquements, murmures, gémissements, frôlements, attouchements, bruits amples et malveillants... Tout y est) et s'appuyer sur une Nicole Kidman fascinante, inoubliable, et à la silhouette très hitchockiene.


 Avalon    [27/03/02]                                                                                        

 

" Avalon ", est un film, qui indéniablement tape dans l'oeil... De part son enlevure et son jeu de couleur : Jaune bigarré de noir pour l'univers du jeu, et du (quasi) N&B (teinté de violet) pour l'espace réel. Y'a pas à dire, Oshii a formidablement travaillé l'image, afin de nous exposer un macrocosme asphyxiant et angoissant. Néanmoins, l'histoire me semble (et cela n'engage que moi) un peu dyspnéique... En effet, après le premier ¼ d'heure, le film ne fait que se distendre... Pour ne plus avancer : Echafaudant, plus que tout autre chose, une certaine atmosphère.. Cependant, je tiens à préciser  qu' " Avalon " n'en est pas moins inintéressant. Car, avec une fin à la Kubrick (?) ce long-métrage m'a littéralement retourner le cerveau... Certes, j'exagère un peu... Néanmoins, la réflexion final sur le factuel et le virtuel, m'a stupéfié... .. On est loin, d'un Cronenberg (eXistenZ) et des frères Wachovski (Matrix)... " Avalon ", c'est plus une obsolescence qui n'est en fait que le spleen du réel...


 Bad Company    [17/07/02]                                                                            

 

Personnellement, j'aurais aimé dire, que le scénario de " Bad Company " est suffisamment inventif et sensé pour séduire, que son tempo est assez élevé pour nous garder en éveil... Et que l'amalgame est donc plutôt réussi... Bref, que ce film s'acquitte parfaitement de sa tâche, à savoir nous divertir. Mais, face à l'absurdité du synopsis ou plutôt du scénario, il m'est presque vain et futile, d'avancer le moindre épithètes... Quoi, que... En effet, " Bad Company " peut toujours combler et contenter l'amateur de série B rebattu et surannée...


 Batman Begins    [15/06/05]                                                                          

 

Loin de l’univers curiste et burlesque de Tim Buron, des fantasmes crypto-gays de Joel Schumacher, Christopher Nolan signe une œuvre sobre et retenue, privilégiant le réalisme à l’exubérance. Divisé en deux parties bien distinctes, le réalisateur anglais mélange les genres, passant du drame intimiste à l’horreur apocalyptique d’un George Romero. S’appuyant sur un scénario dense et habile, co-écrit avec David S.Goyer, Nolan esquisse l’image claire-obscure d’un Bruce Wayne en proie à ses démons, redonnant une dimension (richesse) pour le moins inopinée à l’orphelin de Gotham, au détriment peut-être du héros. Visionné " Batman Begins " reste cependant un véritable plaisir, tous les ingrédients du bon film étant réunis, à savoir un casting des grands soirs, un rythme échevelé, des scènes d’action trépidantes, et une histoire aux multiples sous-intrigues… Seul bémol, le surdécoupage des scènes de combat corps à corps, qui amène une certaine confusion visuelle. Au final, notre Dark Knight semble néanmoins, avoir repris du poil de la chauve-souris !


 Biggie & Tupac    [26/03/03]                                                                         

 

Film documentaire, " Biggie & Tupac " de Nick Broomfield, nous introduit avec éréthisme à l'ombre de la communauté hip-hop : Là où la rime cinglante et offensante, devient vite sanglante ! Intrigué par le double assassinat de 2Pac et Notourious BIG, deux des plus grandes figures rappologique américaine des années 90, Broomfield tente avec une maladresse et une naïveté déconcertante, d'apporter un regard nouveau et perspicace, sur cette absurde série de meurtres, qui reste encore de nos jours non élucidée, témoignant par la même de l'un des plus grand échec médiatique du rap US. En effet, si ce dernier réussit à nous servir une fascinante historique de ces deux artistes, se permettant même à certaines occasions de démythifier le show-biz américain, il s'écarte bien vite, à mon goût, du bon chemin, préférant se fourvoyer vers des pistes plus aventureuses : D'où un grand nombre de scènes superflues. Et ce n'est malheureusement pas, une réalisation à la va-comme-je-te-pousse, et un score allant même jusqu'à zapper l'imposante et subjuguante discographie de Tupac, qui ennobliront cette enquête, où le personnage principal se révélera être, en définitive notre ami : Nick " Columbo " Broomfield.


 Blade II    [19/06/02]                                                                                    

 

Relevant de l'épopée, ce film d'action n'a certes rien de renversant, mais se regarde sans anicroches. Et ce, bien que son réalisateur soit plus absorbé et obsédé, d'obtenir un engorgement visuelle et sonore, que d'amner une certaine cohérence et fluidité (force) à son récit. Celui-ci trahissant un inévitable (?) manque de malice et de ténuité. Néanmoins... Jouissant de somptueux effets spéciaux, d'une brillante photo, d'un montage vif, mordant.... Et d'une violence ultime... ..  " Blade II " se propose ni plus, ni moins, que de nous divertir... Et ma foi... Force est de constater qu'il s'en sort plutôt bien...


 Blanche    [18/09/02]                                                                                      

 

Si la distribution peut apparaître fantastique, voire excitante, et l'idée de départ réjouissante... Les dialogues m'ont vite lassés, d'autant que la réalisation est inexorablement uniforme. Certes, l'on est un temps soit peu suspendu aux dialogues... Mais, tout cela tourne vite à la confusion... D'autant que ces derniers ne se font (pour ainsi dire), pas l'écho du récit. Bref, je trouve cela bien dommage ! Dommage, pour un acteur comme Jean Rochefort, qui est somme tout remarquable et délectable dans le rôle de Mazarin.


 Boulet (Le)    [10/04/02]                                                                                

 

Avec un scénario corrodé jusqu'à l'os, " Le Boulet " est un film qui malheureusement ennuie. Bien sûr, le prétexte ou le faux-semblant n'était que de réaliser qu'une comédie des plus sommaire, voire et sûrement un simple divertissement... Mais, il claire que dans cette immensité de gags maladroits (?), proportionnés et communs...  On n'échappe du même coup, au pire, que par le jeu de certains acteurs... Dont,  Benoît Poelvoorde et son obligeant sens de la déflexion. Bref, à mon avis, un tel spectacle ne peu réellement, que contenter, les moins pointilleux... Tant ce dernier s'apparente à un écrêtement par une infaillible médiocrité.

 

 

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