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Calvaire [16/03/05]
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Film
d’horreur-fantastique, drame psychologique, comédie noire, satire sociale,
" Calvaire " est un peu tout cela. Un long-métrage qui sous
d’abjects relents, scrute l’indigence affective de ces personnages. Une misère
sentimentale qui encouragera bien des ravages, et donnera à voir d’abominables
scènes. " Calvaire " est donc une œuvre schizophrène, où le
calvaire du titre ne se veut pas usurpé. Fabrice du Welz nous livre ainsi, un premier
film au ton dérangeant, et à la maîtrise assurée : la mise en scène se
voulant à la fois sobre et efficace. Ajoutez à cela un scénario bien
conçu, une photographie allurée, un montage hypnotique, et vous obtiendrez la
dernière bombe du Festival fantastique de Gérardmer.
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Chute
du faucon noir (La) [20/02/01]
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Naïvement,
peut-être ? J'attendais mieux d'un tel film... " La
Chute du Faucon Noir " n'est rien d'autre qu'un film
de guerre (???)... Totalement, établit
et scellé dans le premier degré...
Pleinement détourné de la charge idéologique d'un
" Apocalypse Now ", et du lyrisme de " La Ligne Rouge "
de Terence Malick... Un film qui plus est, assurément
voyeur, car sous le charme et
la désinvolture de la photographie
de Ridley Scott, mettant que trop bien en valeur
la violence. D'autre part, " La Chute du Faucon Noir ",
ne fait qu'à mon goût défendre l'inévitable archétype
de la démocratie à l'américaine. En effet, ce
film ne fait que parcourir, affluer, vers cette
conception, sans jamais rebrousser chemin : objecter,
contredire, contrarier... Finalement, " La Chute du
Faucon Noir " n'est que pour moi le film d'une tuerie,
d'une véritable boucherie et d'une pitoyable débâcle...
: " éliminer un chef de guerre pour arrêter
la guerre " quel bel euphémisme : comme si c'était aussi simple...
Mais là c'est autre chose...
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Collision [14/09/05]
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Pour ses premiers pas derrière la caméra, le scénariste de
l'oscarisé " Million Dollar Baby " de Clint Eastwood, nous brosse le
portrait d’une société submergée par la peur de l’autre, s’efforçant de vivre
selon ses croyances, et s’enfonçant impérieusement face au désordre émotif qui la
constitue. Paul Haggis entremêle ainsi, au travers d’un patchwork humain d’une
sensibilité peut-être trop exagérée et poignante pour être sincère, les
destinés d’une poignée de parfaits inconnus écrasés par les préjugés. En effet,
ce long-métrage laisse poindre à mon avis, plus un éventuel opportunisme, qu’une
certaine habileté de la part du cinéaste canadien, qui nourrit épisodiquement ses
appétences auteurisantes sous un dehors commercial. Il n’y a toutefois aucun
faux-semblant, " Collision " ne bafoue nullement son sujet, mais
trahit juste une évidente facilité, et l’absence d’une quelconque
appréciation de son réalisateur. Du reste, je passerai sous silence le message
de ce film : d’une originalité et d’une pauvreté désarmante... Une œuvre vaine et
prétentieuse !
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Confessions d'un homme dangereux [11/06/03]
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"
Confessions d'un homme dangereux
", le premier long-métrage
de George Clonney en tant que réalisateur,
est une agréable surprise. En effet,
ce dernier nous conte avec une étonnante
maîtrise, la double-vie de Chuck
Barris, producteur vedette d'émissions
télévisuelles, et tueur à la solde
de la CIA. Essayant de nous montrer
le grotesque, et le pathétique du
parcours professionnel de Barris,
Clooney nous offre une caricature
à la fois complexe et rythmée, ou
se côtoie avec une certaine réussite
différents genres cinématographiques,
et enlevures narratives (Comédie,
Drame, Documentaire...). Bref, un
film réellement plaisant, ou la
star hollywoodienne, nous révèle
un indiscutable talent, dont celui
de savoir s'entourer ;)
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Confidence [01/10/03]
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S'appuyant
sur les remarquables
décors de Bill Arnold
: " Magnolia "
; " Punch-Drunk
Love "... James
Foley, réalisateur du
magnifique " Comme
un chien enragé ",
signe avec ce nouveau
long-métrage, une réjouissante
comédie (noire), au
scénario implacablement
torturé, et au casting
surprenant... Progressant
à un rythme suffisamment
soutenu, pour ne pas
ennuyer le spectateur
lambda, " Confidence
" s'affirme, en
dépit d'un tenace sentiment
de déjà vu, comme un
sympathique divertissement.
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Crazy Kung-Fu [07/06/05]
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Film de kung-fu largement parodique, le dernier Stephen Chow
touche à tous les registres, genres, multiplie les références, mêlant copieusement
comédie musicale, arts martiaux, et humour slapstick (comique visuel). Fluctuant
à vue d’œil, changeant inlassablement de ton, " Crazy Kung-Fu " ne
cesse de nous surprendre. Epaulé de deux des plus grands chorégraphes hongkongais,
Yuen Wo Ping (The Matrix Reloaded, Tigre et Dragon, Tai Chi Master…) et Sammo
Hung Kam-Bo
(Kung Fu Cult Master…), l’acteur-réalisateur renouvelle la kung-fu
comédie, amenant le genre vers une cartoonisation dévorante et déjantée des scènes d’action. A l’inverse, de son précédent film " Shaolin
Soccer ", où plusieurs plans apparaissaient exagérément truqués, les
effets spéciaux sont ici visuellement très réussis, et font partie intégrante
du long-métrage. Et si l’humour s’avère de temps à autre plus ou moins
contestable, que le scénario ou les personnages semblent négligés, le plaisir
est malgré tout présent grâce à l’originalité sans limite de
Chow, et sa réalisation quasi-parfaite.
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Crime Farpait (Le) [11/05/05]
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Polar baroque gorgé d’humour noir, de personnages azimutés,
" Le Crime farpait " d’Alex De La Iglesia livre une critique forcenée de notre
société consumériste, et individualiste. Aucun détail n’échappe au réalisateur
espagnol qui s’attaque avec allégresse, à tous les comportements humains. Flirtant
avec l’absurde et le macabre, De La
Iglesia réussit grâce à une mise en scène très rythmée, à
nous entraîner dans le microcosme agité d’un centre commercial, représentation
physique de cette société, qui nous encourage à (par)être parfait. Et bien que
le film soit un brin trop long, le résultat ménage une incessante jubilation,
grâce notamment à un excellent scénario, mais aussi et surtout aux comédiens
Guillermo Toledo et Monica Cervera qui interprètent avec une aisance
déconcertante, des personnages d’une sournoiserie, cruauté, inépuisable. " Le
Crime farpait " est ainsi, un thriller qui dans un genre de plus en plus
aseptisé, dénote de part sa pertinence et son atypie.
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Dark
Water [26/02/03]
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Avec
" Dark Water ", Hideo
Nakata, joue dans le perfide et
l'illusoire. Dédaignant, le sensationnalisme,
mais assumant pleinement un certain atticisme [scénario
épuré, trame narrative affinée,
absence d'effets gore, décors étouffants
(obscur : terne et morne...)], ce
dernier atteint un niveau d'angoisse,
jamais..., ou pour ainsi dire rarement
affleuré. Entre les fausses accalmies
et les incessantes tensions, "
Dark Water " est un véritable
supplice... Ce long-métrage torturant
invariablement votre imagination,
votre esprit. Pour autant, ce dernier
n'apparaît pas, uniquement comme
un sublime film d'épouvante. Non
! En soutenant et en menant à son
terme, une captivante et inquiétante
idéation sur la maternité,
le réalisateur de " Ring "
nous offre également un formidable
drame psychologique...
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Femme
fatale [30/04/02]
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Avec
" Femme Fatale ", Brian De Palma se déssaisie
de ses phobies, et renoue avec un
style à la " Body Double " (originalité
abusive et irrégulière), voire à " L'esprit
de Caïn " (anéantissement de
tous repères). Mais, malheureusement, le film ne
semble génial qu'à certaines occasions.
En effet, " Femme Fatale " apparaît plus
médiocre que brillant. La faute, tout
d'abord, à un sentiment de déjà vu... Et à la difficulté
(peut-être) à juger le dernier exercice de style
de De Palma. D'autre part, je trouve qu'il s'amuse
un peu trop à se pasticher... Et abuse
de son génie de l'image... Et de ses
hésitations...
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Féroce
[17/04/02]
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Avec
" Féroce " Gilles De Maistre émarge un deuxième long-métrage, qui malheureusement
n'esquive pas les obstacles attachés à tous films
qui prennent position sur des problèmes politiques...
A savoir : le manichéisme, une indigeste argumentation,
et une impécuniosité de l'oeuvre,
ou plutôt de la réalisation... Ainsi, c'est
regrettable... Mais " Féroce ", n'est
vraiment pas un bon film (bien entendu cela n'engage
que moi). C'est juste... Comment dire... Un long-métrage
nécessaire, voire utile... Qui à l'avantage, le
bénéfice, d'écorcher des thèmes qui font peur et
d'exposer, d'exhiber, les choses telles qu'elles
le sont... En effet, en s'alignant sur une façon
d'être, assurément agressive et en souhaitant abolir
toute démagogie glissante, pour ne pas dire dégoulinante,
" Féroce " parvient à marier de vétustes, dénués et effrayants soubassements
(et agissements) humains (?)... Cela même (et je
me répète) qu'exploitent
à leur grand profit les démagogues, avec l'ambivalence
des artifices médiatiques ou autres.... Ainsi, en
définitive, si ce thriller-politique apparaît médiocre
(à l'instar de la composition de Nacéri et des images
DV ???), obtus et tendancieux, il n'en est pas moins,
franc et férocement dérangeant et
inconfortable... Car, comme il le laisse entendre
(dans une certaine mesure ?!?) : " l'enculé
" n'est pas le leader (d'un tel parti), mais
l'électeur...
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Frère
du Guerrier (Le) [13/03/02]
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Quel
film insolite... " Le Frère du Guerrier "
aborde certes allègrement, moult sujets et vérités
cinématographiques, mais que tout cela semble
heurté, pour ne pas dire cafouilleux...
Bien sûr, les images sont engageantes,
les personnages attachants (Lindon, Canet, et Doutey),
la reconstitution épatante, mais que cette histoire
est longue à se dessiner... : j'attends toujours...
Arghhh !!! Finalement et malheureusement pour Pierre
Jolivet, il est à vrai dire difficile et risqué
de trouver un quelconque intérêt à son long-métrage...
Pourtant, j'ai bien essayé de plonger la tête la
première dans son récit, mais... Je m'y suis noyé...
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From
Hell [30/01/02]
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J'avoue
que j'ai été déçu par " From Hell " ! En effet, si la
ligne du film est réfléchie et réussie, son caractère
n'en est pas moins vaporeux . En fait,
" From Hell ", est somme tout familier,
et pêche, à certain moment par un indéniable manque
de rythme. De plus, les meurtres ne feraient même
pas peur à ma grand-mère, ils sont certes violents,
mais pour le reste, il faudra repasser... M'enfin,
les frangins !!! Certes, il y a une évidente (entre
guillemets) caricature sociale, mais il y aucun
abattement horrifique, là !!! Sgnifff..... Néanmoins,
il faut reconnaître que la reconstitution de Londres,
est magnifique. C'est alluré, funeste,
ténébreux... .. Sinon, malgré ces travers, " From
Hell " est bonifié par une excellente
distribution, et rien que pour le jeu de Johnny
Depp, en détective accroc à l'absinthe et l'opium,
ce film vaut d'être vu...
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Gangs of New-York [08/01/03]
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Tableau riche et violent d'un New-York du
XIXe siècle, tiraillé par l'avilissement (corruption),
les interjections communautaires, et les irascibles
organisations de malfaiteurs, " Gangs
of New-York " est un film remarquable par la
maîtrise et le travail déployé par Martin Scorsese
et son équipe (avec mention spécial à Dante Ferretti
: chef décorateur)... Pour le reste, c'est meurt-de
faim... Certes, j'abuse peut-être un peu, mais un
manque fragmentaire d'émotion, et
une longueur pesante résume bien, ma déception.
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Guerre des mondes (La) [06/07/05]
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" La
Guerre des mondes " est une aventure imposante,
impressionnante… Une œuvre sombre qui se nourrit de nos angoisses passées et
présentes : de la peur de l’autre et de soi-même. Mélange ingénieux de
film catastrophe et de science-fiction, cette adaptation du roman éponyme de
H.G. Welles, est visuellement extraordinaire, techniquement irréprochable, et
dramatiquement bien construit. C’est du grand spectacle, comme seul peut-être Steven
Spielberg sait le faire, ce dernier évitant (et quel soulagement) tous les
clichés du genre. Aucun héroïsme, patriotisme exacerbés, seul compte la survie
et l’exode dans ce cauchemar éveillé. Et quel cauchemar ! Plusieurs
plans sont ainsi d’une beauté exceptionnelle, d’un réalisme à vous couper le
souffle. Et même si comme souvent avec Spielberg, l’efficacité du récit
s’étiole, que certaines scènes pêchent par naïveté, et qu’à coup sûr un vrai
acteur (à la place de notre ami scientologue) aurait légué une toute autre dimension à cette
œuvre, il n’en reste pas moins que " La Guerre des mondes " vaut le détour : un
des tout meilleurs films du wonderboy depuis bien longtemps.
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Hollywood
ending [15/05/02]
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J''ai
trouvé le dernier film de Woody Allen plutôt sympathique...
Long-métrage empreint de malice, à l'instar de son
scénario astucieux (voire narquois), et de ces dialogues
impertinents, " Hollywood Ending " est
assurément une des comédies les plus drôles de Allen.
Certes, elle est parfois prévisible et la caricature
se révèle plutôt facile, mais ce dernier garde une
telle latitude (impunité) dans le ton, et une telle
langueur dans la ligne, que... L'on
ne peut qu'apprécier ce film...
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Japòn [15/01/03]
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"
Japòn " est un film éblouissant
! Réalisé, pour ainsi dire sans
moyens, ce premier long-métrage
du réalisateur mexicain, Carlos
Reygadas, est d'une beauté quasi-
surnaturelle : Celle du Mexique,
cette oeuvre anti-conformiste ne se déroulant pas, au pays
du soleil levant. Et même, si "
Japòn " jouit d'une certaine
apathie au niveau
du récit, ce dernier n'en est pas
moins le magnifique exemple d'un
cinéma rude et contemplatif.
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Jolies
Choses (Les) [14/11/01]
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Le
premier film de Gilles Paquet-Brenner, hérité du
roman de Virginie Despentes, est somme tout séduisant
de part son casting de chanteurs-acteurs (Patrick
Bruel, Stomy Buggsy, Ophélie Winter, Marion Cotillard...),
mais que de clichés... Pffffff... : Patrick Bruel
reconvertit en Pygmalion... Sans oublier l'éternel
stéréotype, à savoir l'étalage de sexe et de drogue
lors des nuits parisienne.... Bouhhh !!! Heureusement,
que ce film se veut la photographie, ou plutôt le
symbole d'une vérité onirique et utopique...
En fin de compte, " Les Jolies Choses "
n'est rien d'autre qu'un film noir, impulsif et
cruel dans ses échanges... Exalté
en cela par une réalisation assez stylisé, à la
façon d'un clip.... Bref c'est alerte...
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K-19
: Le piège des profondeurs [18/09/02]
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Le
nouveau long-métrage de Kathryn Bigelow, est une
oeuvre à la fois insolite et effroyablement pesante...
Et en dépit de certaines baisses de rythmes, la
réalisatrice trouve le bon ton, en jouant sur l'aspect
humain (du drame)... Bref, on ne s'ennuie pas, et
le sentiment de déjà-vu, s'atténue vite face à la
qualité et à la simplicité de l'interprétation...
Et l'aisance de cette dernière, qui a le brio et
la perspicacité d'apposer, rivalité intellectuel et prouesse physique, sur un même plan...
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Long Island Expressway [15/01/03]
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Ce
premier long-métrage de Michael
Cuesta, est une formidable révélation...
Saisissant, et troublant, ce dernier
aborde avec impartialité et finesse,
le sujet épineux et actuel de la
pédophilie. Surprenant de maîtrise,
malgré certaines maladresses (allégories
exagérées, développements de style
superflus, épilogue baignant dans
le sentimentalisme...), " Long
Island Expressway " séduit
également par la qualité de ses
interprètes, et je pense là, à Brian
Cox, tour à tour effrayant et fascinant
dans son rôle de Big John. Bref,
un film plein de promesses :)
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Lord of War [04/01/06]
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Plongée audacieuse et terriblement divertissante, dans le
milieu saumâtre des revendeurs d’armes, " Lord of War " du
réalisateur néo-zélandais Andrew Niccol, est un film brillant, où la
complaisance n'est pas de mise. Porté par un Nicolas Cage au meilleur de sa
forme, " Lord of War " jette un constat assez pessimiste et cynique
sur l’inconcevable essor du trafic d’armes. Jouissant d’un scénario
parfaitement bien amené, " Lord of War " s’avère également impeccable
dans sa réalisation. Bien sûr, ce n’est pas du Scorsese, mais la mise en scène
hautement stylisée de Niccol (entre artificialité et réalisme) est suffisamment
captivante pour nous accrocher de bout en bout. Du reste, son générique coup de
poing vaut à lui seul le détour. Certes, " Lord of War " n’est pas un
chef-d’œuvre, mais c’est à ce jour ce qu’Andrew Niccol a fait de mieux depuis l’excellent " Bienvenue
à Gattaca ".
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