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Raid
(Le) [27/03/02]
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Dialogues
" immangeables ".. Scénario "
inconsommable " et suranné... Défection effrayante
et effarante d'humour (à moins qu'il ne soit ubuesque
et ingrat).... Surabondance d'effets spéciaux.....
Gags " lénifiés "...... Argot " versatile"
et nébuleux....... Assonance fictive et utopique........
Bref, je veux bien que Bensalah se soit éclaté
en commettant cet imbroglio... Dont il rêvait...
Il a même peut-être implosé... Mais personnellement,
je suis saisi d'une certaine inquiétude, voire phobie,
quant à penser à la fortune " consommée "
et " brûlée " par cette comédie. Bouh
!!!
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Rollerball
[13/03/02]
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A
l'origine, " Rollerball " était l'antithèse
du film " bestial ", mécanique, et "
écervelé", que beaucoup ont " vitupéré
"... Malheureusement, avec John McTiernan,
ont ne fait que s'étaler et se répandre vers ces
stéréotypes... Bref, on est loin de cette oeuvre
" méditative " et " contemplative
" sur la violence qu'était ce long-métrage.
En effet, ce film sourit avec sournoiserie de cette
violence volontaire, que l'histoire est supposée
critiquer. A moins que, le film, ne soit plus subtil
que son prédécesseur... Avec une allocution, plus
en pointillée... C'est possible, remarque... Toujours
est-il, que j'ai été moins conquis, par ce dernier...
D'autant que le montage est complètement étiolé,
et c'est bien dommage...
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Seigneur
des anneaux : Part I (Le)
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J'ai
trouvé ce premier épisode adapté de la trilogie
de Tolkien, véritablement enivrant, affolant, voire
électrisant. Et bien qu'à mon goût, le tempo, ou
plutôt le rythme s'enraye un peu durant la première
heure, le film est réellement somptueux, et ce esthétiquement...
Et l'on prend un indiscutable plaisir à parcourir
cet univers à la fois merveilleux et " sanguin
". Bref, il y a pas de 'blème on voit ou le
pognon a été investit. C'est à couper le souffle
! De plus, j'ai trouvé la mise en scène excellente,
et les costumes sont tous " léchés " et
" fignolés ". Et je dis tout ça, sachant
qu'avec son format industriel et son voisinage médiatique,
j'aurai pu être déçu, mais non ! En résumé, le film
de Peter Jackson, avec ses formidables séquences
de combat, et un remarquable Ian McKellen (le sorcier
Gandalf), est ensorcelant.
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Simone
(S1m0ne) [18/09/02]
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Avec
" Simone ", Andrew Niccol nous livre une
implacable satire de l'industrie du cinéma. S'adonnant
à une grinçante réflexion sur la création artistique,
et le rôle de la star dans le cinéma... Et même
si ce long-métrage perd sa force créatrice et son
dynamisme vers la fin, Niccol réussit en nous manipulant,
à nous " enrôler " inéluctablement dans
ses allégations sarcastiques, sur la vie et ses
apparences (trompeuses)... D'autre part, Al Pacino,
est excellent...
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Solaris [19/02/03]
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Formidablement
complexe et hautement sophistiqué,
la première adaptation cinématographique
du roman de Stanislaw Lem, nous
laissait deviner un réalisateur
au sommet de son art... Empli de
mystère, de passion, de questions
" judicieuses ", le long-métrage
de Tarkovski, venait nous chercher,
pour nous entraîner dans un périple
merveilleusement approfondi. Mais
voilà, cette nouvelle interprétation
de " Solaris " par Soderbergh
retrace certes la même histoire,
mais ne jouit pas pour autant de
la même force. Différente en de
nombreux points, cette dernière
n'arrive que très difficilement
à nous offrir des défis... En effet,
elle ne réalise que de sporadiques
efforts, afin de stimuler notre
esprit, au contraire du " Solaris
" de Tarkovski, qui ne cesse
de nous étourdir, avec son exploration
aux frontières de la mémoire et
de l'imagination... Ainsi, Soderbergh
à beau reprendre avec talent, le
rythme lent et solennel du cinéaste
russe, et se gausser d'une technique,
d'une photographie et d'une mise
en scène en tout point admirable,
ce spleen métaphysique n'en est
pas moins " inférieur "
à son prédécesseur. Assurément,
avec son focus précis et sa progression
transcendante, le film de Tarkovski
va plus loin que le long métrage
de Soderbergh... Ce dernier ne pourra
donc pas, malheureusement satisfaire
les amoureux de drames de science-fiction.
De même, qu'il n'a pas réussi à
me faire oublier la magistrale conclusion
du " Solaris " du réalisateur
moscovite : Qui figure parmi les
instants cinématographiques, les
plus marquants de ma vie !
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Sortilège
du scorpion de jade (Le) [05/12/01]
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Un
film réellement plaisant, ou Woody Allen, abandonne
enfin son rôle de juif new-yorkais, pour s'escrimer
en ' détective privé '. Avec un scénario, très disparate,
à savoir à la fois : enquête policière, comédie
lyrique... J'ai personnellement beaucoup aimé ce
film, étant amateur de ses joutes verbales, comme
seule peut-être Mister Allen sait les écrire. Ah
! C.W Briggs se fait véritablement dévorer par cette
femme. C'est un concentré de " vacheries "
pendant plus d'une heure, de plus ce film a le mérite
de ne jamais retomber, et bénéficie avant tout d'un
casting sans pareil. Bref du très bon Woody Allen,
du moins c'est mon avis.
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Tai-Chi
master [23/01/02]
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Ce
qui rend Tai-Chi Master prenant, c'est inévitablement,
cette maîtrise, cette science, ou plutôt ce procédé
de la narration par le combat... En fait, la raison,
ou le pourquoi, qui donne au cinéma de Hongkong,
un " cachet " inégalable... Certes, le
scénario n'est pas des plus " savant ",
ni même des plus nuancé, n'étant que le subterfuge
à une succession de combats épiques, variés... Superbement
chorégraphiés, et filmés... Mais, il aborde tout
de même de multiples thèmes, je pense là : à l'amitié,
la traîtrise, la lâcheté, la responsabilité, l'indigence
du pouvoir... De plus, Yuen Woo-ping " brasse
" les allusions, les comparaisons, les apparences
et les dissensions... Enfin, avec certaines scènes
amusantes, et une B.O. sympathoche, Tai-Chi Master
s'avère vite un bon film de kung-fu... Néanmoins
et pour finir, il est clair qu'il ne faut pas se
prendre la tête ;-)
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Tanguy
[21/11/01]
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Bien
qu'à mon avis, la première partie du film, s'est
avéré vraiment étirée et s'épanche " copieusement
" dans les lieux communs et autres idées reçus...
Tanguy n'en est pas moins une comédie acceptable.
Attendu qu'avec les solides prestations du duo Azéma-Dussollier,
cette sympathique comédie se révèle vite "
délectable ", vive, acérée, pour ne pas dire
corrosive. De plus, Eric Berger (le pot de colle
;-) est réellement excellent. Bref, Chatiliez, nous
dépeint un enjoué et " aimable " tableau
de famille, qui montre bien l'habileté, " l'opportunisme
", et l'attentisme des " jeunes "...
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The
Barber [07/11/01]
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"
The Barber " est sûrement l'un des tous meilleurs
films des frères Coen. Exit l'embardée anémique
à la Tarantino, le style est tout autre, toujours
cassant et tranchant mais également fortement dogmatique.
Reflet des chefs d'oeuvres cinématographiques du
N&B, " The Barber " est l'éblouissant
récit d'une errance avenante et lyrique, et néanmoins
obscure, vers la mort. Bouhhh !!! Le cinéma des
Coen est toujours aussi... .. Comment dire infini,
ou plutôt extrême... C'est comme d'ordinaire : habile,
insolite, et perspicace... C'est réellement plaisant.
Personnellement, j'adore ce film. Quel merveilleux
compte-rendu ! Celui d'un monde halluciné et si
éloigné de la réalité...
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The
Eye [27/08/03]
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Lorgnant
implicitement du côté
du cinéma fantastique
japonais, des Hideo
Nakata (Dark Water,
Ring), et autres Kyoshi
Kurosawa (Kaïro), les
frères Pang convoquent
une énième fois, le
temps d'un thriller
angoissant et glacé,
fantômes et autres revenants...
Privilégiant l'atmosphère
et la plastique du film
(ombres nébuleuses,
images vagues et fondues,
lumières aveuglantes,
musique stressante...),
au détriment d'un scénario
lymphatique, ne faisant
qu'effleurer la plupart
des éléments, et personnages
subsidiaires... Oxyde
et Danny Pang nous offrent
hélas, en dépit d'un
excessif et effarant
épilogue, qu'un décevant
voyage cinématographique.
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Triplettes de Belleville
(Les) [11/06/03]
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Ce
premier long-métrage d'animation
de Sylvain Chomet, est un véritable
bijou !!! Entre une France dépassée
et une Amérique recomposée, "
Les Triplettes de Belleville ",
nous entraîne le temps d'une histoire
des plus saugrenue, sur les traces
de Champion, jeune coureur cycliste
kidnappé par un étrange mafieux,
lors de l'ascension de l'un des
grands cols du Tour de France. Jouissant
entre-autres, d'un graphisme puissant,
inventif..., d'une rythmique vive,
aérée..., ce dessin animé à l'humour
délicieusement " ingénieux
" et " acidulé ",
suscite un évident et réel plaisir.
A voir, absolument...
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Vanilla
sky [23/01/02]
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J'ai
trouvé, (à certains moments) l'intrigue de Vanilla
Sky, plus ou moins nébuleuse, pour ne pas dire disparate...
De plus, le fait de baigner inlassablement, dans
une vue plus que matérialiste, est à terme, pénible...
C'est sûrement, le rôle, le plus " licencieux
" de Tom Cruise, qui se perd, dans l'introversion
et l'égocentrisme. Certes, le film est sérieusement
réalisé, ...Cruz est incroyable, avenante, ...Et
Diaz, est merveilleusement malicieuse et désenchantée,....
Mais que les dialogues sont futiles... Pffffff !!!!
Enfin, heureusement que les divagations du
héro ou du moins du personnage principal, "
lèguent " une image critique de notre société...
Une réflexion sur la relation rêves-réalité....
Bon, je vais arrêter là, mes observations critiques...
Non ??? Car, pour une fois, que les " ricains
" nous amènent à réfléchir, c'est pas moi,
qui vais m'en plaindre... ;-)
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V pour Vendetta [19/04/06]
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L’adaptation cinématographique du roman graphique d’Allan
Moore et David Llyod, est une virulente satire de nos sociétés démocratiques
modernes. Bien qu’écrit en pleine époque Thatchérienne, " V pour
Vendetta " s'ancre incontestablement dans une actualité (une réalité) beaucoup
plus récente et brûlante (terrorisme, exploitation de la peur et politique
sécuritaire…). En effet, l’une des grosses qualités de ce premier
long-métrage de James McTeigue, est la force de ses propos, qui dénoncent le
despotisme, le fascisme, ainsi que la résignation de certaines personnes face
au pouvoir politique (à ses excès, déviances), et souligne le délicat
équilibre entre respect de la loi, et combat pour la liberté démocratique.
Bref, autant le dire tout de suite, la dernière production des frères Wachoski,
est davantage centrée sur les dialogues et les personnages, que sur les scènes
d’actions qui finalement se font rares, et évitent judicieusement tous effets
de styles (exception faite de la scène finale). Conséquence directe, le rythme du film s’avère par moment un peu
lent, et les interminables diatribes de V deviennent parfois un peu pesantes (voire
soporifiques). Pour le reste, les acteurs témoignent d’un énorme savoir-faire
et d’une indéniable efficacité (John Hurt impressionne en dictateur fou furieux
de haine). Au final, James McTeigue nous livre donc un thriller politique d’assez
bonne facture, manque toutefois un je ne sais quoi (de la fantaisie peut-être ?).
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Zoolander
[02/01/02]
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J'ai
été assez déçu par ce film. Certes, l'ensemble des
personnages et le film en lui même est plutôt distrayant...
Les références cinéphiles et les guest-stars (David
Bowie, Lenny Kravitz, Winona Ryder...) sont sympas,
mais passé le premier tiers du film tout s'essouffle...
Et le film devient vite trop stéréotypé. En fait,
le réalisateur de Zoolander, Ben Stiller (je crois)
nous propose bien, une indiscutable critique de
" l'écosystème " de la mode, mais que
l'histoire est fade, familière, pour ne pas dire
superficielle... Aucun, problème, il n'y a pas besoin
de réfléchir, aucun lyrisme, rien... C'est tout
simplement divertissant et c'est tout !! Néanmoins,
la sélection musicale, est sympatoche.... Hé..Hé...
..
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